L’échec est le fait de ne pas réussir, ou de ne pas obtenir quelque chose, mais pas seulement…

Y-a-t-il une nuance entre échec et erreur.

Commettre une erreur signifie s’être trompé, il y a donc une erreur quand le cadre de référence, la règle ou le mode opératoire n’est pas le bon. L’échec quant à lui arrive lorsqu’un objectif n’est pas atteint. Si le but ou le résultat n’est pas fixé, il ne peut pas y avoir échec. On échoue uniquement quand on ne respecte pas son engagement, son objectif ou même son ambition.

Différentes visions dans le monde.

Pour beaucoup de français l’échec est synonyme de faiblesse et d’incompétence. Pourtant, dans d’autres pays comme l’Angleterre ou la Suède, l’échec est perçu différemment.

En France, la réussite prime sur l’échec qui est perçu comme le résultat d’un mauvais travail. Nous cultivons donc cette croyance par habitude.

En contrepartie, certains de nos voisins européens voient les choses différemment, car chez eux, c’est tout à fait normal de ne pas toujours réussir. Ils parlent même de culture du rebond. Cette culture du rebond montre que les erreurs sont des sources d’apprentissage, d’expérience et permet de grandir. Il est même mieux perçu dans un CV anglais d’avoir déjà échoué, car 70% des recruteurs affirment que cela est synonyme d’enrichissement (expérience et connaissances).

En France, seul un recruteur sur deux valorise l’erreur. On pense souvent minimiser les risques d’échec grâce aux études, à la formation ou même par un accompagnement. Mais, est-ce vraiment la solution ?
Les Managers formés à un accompagnement positif de leurs collaborateurs savent les féliciter, les encourager, y compris lorsqu’ils échouent ou se trompent dans une mission. C’est l’un des rôles fondamentaux du Manager que de savoir faire grandir son collaborateur. Pour aller plus loin avec la formation de Manager-Coach ici

Il n’y a pas d’apprentissage sans échec.

Lorsque Thomas Edison a réalisé plus de 100 tentatives pour réussir à créer une ampoule, il n’a pas parlé d’erreur ou d’échec : « Je n’ai pas échoué, j’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas ». C’est la même chose avec un collaborateur ! L’échec va lui permettre d’apprendre (expérimenter) qu’il s’agissait d’une mauvaise manière de faire ce travail et cela stimulera son envie de faire mieux (différemment) la prochaine fois.

La peur de l’échec contraint de nombreuses personnes dans leur envie de mettre en place leurs idées.

Cependant, avec la situation sanitaire actuelle, la tendance semble changer puisque si près de 50% des entreprises échouaient dans les 5 premières années avant 2020, 80% des start-up sont concernées depuis 2020 et on a tendance à mieux accepter l’échec comme faisant partie du parcours. Ce constat change la manière d’aborder l’échec et de regarder celui qui a eu « la chance » de vivre un échec.

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