Plus le profil numérique d’un candidat contient d’informations, plus un recruteur est susceptible, pour en juger la qualité, d’utiliser des stéréotypes. C’est ce qui ressort d’une étude de Jean Pralong, titulaire de la chaire « Compétences, Employabilité et Décision RH » à l’EM Normandie. L’abondance d’informations disponibles sur les profils numériques des candidats complexifie donc le travail du recruteur et « [détourne son] attention des compétences réelles des candidats ».