« Sérendipité » ne figure même pas dans les dictionnaires français. Issu de serendipity, il signifie « don de faire des trouvailles ». Le terme, forgé par le collectionneur Horace Walpole en 1754, a migré petit à petit comme concept vers les sciences et la technique, la politique mais aussi l’art. Inconnu en France, ce concept a été analysé dans les années 50 par le sociologue Robert Merton. Danièle Bourcier, directrice de recherches du CNRS et coauteure du premier livre sur le sujet en France (80 découvertes parmi les plus étonnantes), a décrit Christophe Colomb comme un parfait « sérendipiteur », car il sait « à un certain moment tirer profit de circonstances imprévues »

De nombreuses découvertes sont dues à la sérendipité (comprenez « hasard heureux ») et ont jalonné l’histoire de l’humanité ! Pour exemple, la quinine fut découverte grâce à un Indien d’Amazonie qui, atteint de malaria, recouvra la santé en quelques jours après s’être désaltéré avec de l’eau dans laquelle avait croupi l’écorce d’un arbre. La bêtise de Cambrai est le fruit de l’erreur d’un apprenti confiseur au XIXe siècle, qui avait mal dosé le sucre et la menthe et insufflé de l’air dans la pâte par inadvertance ! Tout comme le jeans, la tarte Tatin, la montgolfière, le N°5 de Chanel…

La sérendipité est le don, grâce à une observation surprenante et une explication juste, de faire des trouvailles. Plus précisément, c’est la faculté de découvrir, d’inventer ou de créer… ce qui n’était pas recherché à l’origine.,

Depuis le premier confinement et l’usage croissant du télétravail, les managers et leurs collaborateurs ont découvert de nouvelles méthodes de travail.

Avec ce changement brutal de mode de vie professionnelle, bon nombre d’entreprises ont dû s’organiser différemment entre télétravail, présence intermittente et chômage partiel. Les dirigeants et managers ont été surpris par le succès de ce nouveau fonctionnement. Alors qu’ils étaient réticents à l’idée de ne pas pouvoir avoir leurs collaborateurs à portée de regard, il semble que finalement, chacun sait ce qu’il a à faire et quelle direction prendre en fonction de ses projets.

Mais pour certains le management de leurs équipe a augmenté la distance et les difficultés de communication avec l’équipe. Aussi, faut-il rester vigilant (nous vous conseillons notre article qui parle un peu plus de ce sujet).

Les contraintes imposées par la crise sont donc ouvert des portes beaucoup plus larges vers des horizons nouveaux avec un changement profond et durable dans la façon de travailler, le rapport au lieu de travail, les modes de management, les relations au travail, etc.

On peut en conclure qu’il ressort très souvent du « bon » d’une période de crise vécue dans l’instant comme très grave, douloureuse et négative sur nos rythmes de vie…..

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